Bonjour bonjour !
Toujours pas morte mais je me laisse submerger par tout ce
que j’ai à raconter ! Comme j’alterne périodes creuses et suractivité c’est
compliqué de suivre le rythme des articles ! Mais je vais me
rattraper ! Ainsi je vous annonce donc que pas un, pas deux, non trois
mais bien QUATRE articles sont à paraitre ! Promis je vous espace ça bien
comme il faut pour éviter de vous gaver d’information puisque maintenant il est
de notoriété publique que j’écrits des romans ! (ce que je fais en filière
scientifique ? va savoir…)
Donc je commence ces parutions par le récit d’une escapade d’une
seule journée : virée à Tam Dao.
Tam Dao en soit ce n’est pas loin, juste 70-80 km d’Hanoi.
Mais comprenons-nous : au moins deux heures de route !
Rendez-vous donné à 10h, on passe faire les pleins et c’est
parti ! Le groupe se compose de quelques français, une canadienne, un
anglais, un allemand et deux vietnamiens. C’est donc toute une bande de
scooters qui chevauchent vers les montagnes.
Car oui Tam Dao se trouve en hauteur ! En gros d’après
le courrier du Vietnam (=journal francophone) il s’agit de la « station d’altitude
par excellence » car il fait plus frais qu’à Hanoi. Il me semble qu’autrefois
les colons français venaient passer leurs vacances dans cet endroit !
Il a beaucoup plu la veille et du coup sur la route on
traverse d’énormes flaques d’eau ! Quand l’eau arrive à mi-hauteur de
roue, on serre les fesses pour ne pas tomber ! Autre fait dû à la pluie :
les cours d’eau sont tumultueux et les Vietnamiens en profitent pour pêcher le
poisson qui gambade gaiement dans ces remous. La technique est simple : on
pêche en tandem, un qui étourdie le poisson avec une décharge et un autre qui
le chope ! C’est pour le moins … intéressant à regarder.
route "un peu" inondée...
chasse au poiscaille, électricité les pieds dans l'eau...
On voit de jolis paysages sur le chemin, jugez plutôt :
On croise même un golf super mastoc, de toute façon les
trucs de luxes ils ne savent pas les faire en petit !
Une fois arrivés, on mange et c’est l’heure d’attaquer les
choses sérieuses : aller voir une station météo. Et je vous le donne en
mille, c’est le retour de l’ESCALIER DE LA MORT… on monte on monte on monte, on
transpire, on respire, on monte on monte, ah ! Un tournant, peut-être la
fin ? Et non rêve pas et continue de monter ! Je ne désespère pas d’arriver
en haut et de toute façon abandonner serait débile puisque l’escalier est
complètement entouré de forêt donc on voit absolument rien du décor. Et être
monté, avoir souffert pour rien voir, non merci ! Alors je continue de
monter, les marches sont une fois de plus casse-gueule au possible…
Et puis arrive la fin de cet escalier ! La vue en haut
est vraiment magnifique, ça valait le coup. Sauf qu’à part ça, c’est tout. La
station est déserte, seulement des tuyaux qui jonchent le sol, même pas un
robinet avec de la flotte pour se mettre sur le visage/les cheveux/les mains,
même pas un petit jardin coquet avec des bancs… On reste un peut en haut, on
papote, on reprend son souffle (ça c’est pour moi) et on sèche (ça c’est pas
que pour moi)
La vue après l'ascension!
Et vient le temps de la descente. Et vu comme j’ai morflé à
la montée, je décide une fois de plus de compter les marches jusqu’en bas. Ceux
qui ont Facebook le savent déjà, les autres tenez-vous prêts : 1352 PUTAIN
de marches à monter… (Passez-moi la vulgarité mais permettez-moi de vous dire
que si vous habitez au 5ème étage sans ascenseur c’est même pas la peine de
songer à m’inviter tellement j’en ai marre des marches !). Pour le nombre
de marches c’est plus ou moins à 10 près puisqu’on m’a parlé pendant la
descente et qu’on s’est arrêté voir une pagode en construction.
Car oui il y avait quand même une pagode à voir. Ce fut
assez intéressant puisque celle-ci est bouddhiste mais plutôt tibétaine donc
les représentations sont un peu différentes.
Ça, c'est du phasme de compèt'!
On peut aussi observer les ouvriers à l’œuvre, ce n’est pas
trop mal !
Et puis on se retrouve tous en bas des marches, on reprend
les scoots et c’est parti pour retourner à Hanoi. Retour à moitié de nuit, on
se perd une fois et on finit la journée par une Bia Hoi (comprendre « bière
pression dont le coût est risible ») avec repas.
Voilà voilà, encore une journée bien remplie!
Je profite aussi de cet article pour vous dire un grand
merci à vous qui me lisez ! Pour certains ma chère sœur m’a fait quelques
retours et ça me fait vraiment plaisir de savoir que vous appréciez et vous
amusez en me lisant !
Plein de poutous poutous à la guimauve et à très bientôt
pour un nouvel article !